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Collection "Livrets"
BANDE ANNONCE de 2minutes 16s du film de 61 minutes intitulé "Au delà des anges" ... Winfried VEIT a été filmé par Thésée à Saint-Julien-Molin-Molette (Loire) de mars 2011 à mai 2012
Un ancien bâtiment industriel réaménagé, reconstruit par l'artiste, devenu immense atelier dans un village de la Loire. Un atelier empli de peintures et de sculptures de toutes les périodes de son travail d'artiste mais aussi aménagé avec des bouleaux... pour la beauté des arbres, dit-il. Birkenau en allemand signifie "petite forêt de bouleaux" et les œuvres de Winfried VEIT sont saisissantes... L'histoire des hommes rattrape l'homme qui porte le fardeau de sa naissance, de son enfance, de ses croyances. Une œuvre, racontée, par l'artiste dans l'émotion de la découverte du sens, à partir de quatre exemples correspondant aux quatre grandes lignes de son œuvre. Une quête vers la spiritualité avec des peintures dérangeantes, où le regard se perd dans la spirale du temps, entre le ciel et la terre, entre l'horizontalité et la verticalité. En somme l'homme est un "transformateur" bien plus qu'un créateur. Plusieurs poètes accompagnent le film mais davantage pour animer et soulager le discours que pour tenter d'expliquer. La parole est à l'artiste et les anges nous guettent? Mais qu'est-ce que c'est un ange?
DVD disponible dans une plaquette de 20 pages format 20x15 contenant 39 photos, toutes extraites du film, avec commentaire.
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Winfried VEIT
Né en Allemagne à la fin de la deuxième guerre mondiale, Winfried a étudié à l'Ecole des Beaux-Arts de Karlsruhe et à celle de Paris. Depuis1977, il vit en France. Son parcours professionnel a donc été imprégné de deux cultures et de deux langues. Ces créations nous laissent deviner une hésitation entre un passé douloureux et un avenir porteur d'espoir. Son œuvre nous dépeint l'humain, en transit, démuni, le visage aveugle, vivant ses deuils avec gravité, sérénité ou désespoir. Elle nous situe au cœur des siècles et de ses morts massives, elle interroge la singularité aux prises avec la multitude et l'uniformité... Centrée sur l'humain, cette œuvre est autant expression que questionnement sur la nature profonde de l'homme, sur la place de l'être singulier au regard de l'être social. Forte et violente, elle en appelle au jaillissement de la lmière. Message de Hans-Burkhard Sauerteig, Consul Général d'Allemagne, 1998, extrait du catalogue d'exposition : Rétro-perspectives
Un grand Merci à ceux qui m'ont écrit autour de mon film :
Daniel Damart (30/11/12)Galeriste (Galerie le Réalgar): "Je viens de recevoir et de regarder le DVD relatif à Winfried Veit. SUPERBE!!!"
Philippe Schuller (27/11/12)Photographe : "La vidéo Winfried est un document précieux".
Armand Dupuy (24/10/12)Poète, éditeur de livres d'artistes :"C'est un film absolument magnifique. J'ai retrouvé l'atelier de Winfried
comme je l'ai en tête, avec les bouleaux qui sont devenus ces sculptures d'une grande force. Comme si les arbres de Birkenau avaient goûté
l'homme par leurs racines et l'avaient refait, dans leur sève et leur tronc, à force de patient travail. Un travail d'amour et de mémoire.
Il n'y a pas un mot de Winfried qui me soit étranger. Les "anecdotes " qui l'ont conduit à découvrir ce qu'il peignait avec la mémoire de la Shoah, il me les avaient racontées à l'identique,... pas un mot ou presque qu'il n'ait pas dit, à ceux qui sont passés chez lui... et quel plaisir de les
retrouver enfin fixés par ta sensibilité". (25/10/12) : "A nouveau, je regarde le film sur Winfried. Les couleurs sont parfaites... elles me touchent, elles s'accordent à la voix de Winfried pleine de terre et de ciel..."
Marie-Thérèse Peyrin (21/10/12)Présidente de l'association lyonnaise "La Cause des Causeuses" : "Je l'ai trouvé formidable ce film et j'ai retrouvé Winfried tel que je l'ai compris, avec cette hyperactivité contrastant avec la gestuelle de l'artiste contemplatif en lien constant avec les éléments de la nature dans laquelle il se sent bien, beaucoup mieux que dans la parole où il perd le contact au bout d'un temps et finit par s'exiler dans la réflexion sans fin... Il y a pourtant une logique, un noyau fait de convictions et de références en lien avec l'histoire de la peinture. Il se situe bien dans l'héritage je trouve, à la fois dans la rupture et dans la fierté (discrète) de la lignée.
